CIELT - Centre international d'études sur le linceul de Turin
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Rayonnement (Formation de l’image par)

L’aspect très particulier de l’image du Linceul pouvait susciter l’idée d’une formation insolite. La découverte de la vraie nature de l’image a rendu caduque la plupart des hypothèses émises auparavant (même si elles continuent néanmoins à se multiplier !).

On en est venu à l’idée d’un rayonnement amis par le corps. Pour l’Américain Alan Whanger, il y aurait même eu deux rayonnements, l’un qu’il appelait electron corona ou coronal discharge, l’autre qui n’est rien de plus que le rayonnement X évoqué dès 1902 par Arthur Loth. Le romancier suisse Neyrinck parle aussi d’un double rayonnement qu’il emprunte sans doute au R.P. Rinaudo. La théorie la plus connue des médias est en effet celle de Jean-Baptiste Rinaudo selon qui, en gros, le corps aurait émis à partir de son deutérium un flux de protons, qui aurait créé l’image, et un flux de neutrons qui aurait rechargé et rajeuni le carbone 14 du tissu.

Malgré de nombreux remaniements, la théorie du R.P. Rinaudo se heurte à de graves objections dans les domaines des mathématiques et de la physique nucléaire. Un seul exemple : l’énergie nécessaire aurait représenté celle d plusieurs bombes atomiques explosant dans le tombeau ! En outre, si un jet de protons peut roussir un tissu, cela n’explique nullement qu’il puisse produire une image exacte et nuancée.

L’hypothèse d’un rayonnement venu du corps est cependant actuellement la seule qui soit recevable. Il s’agit sans doute d’un rayonnement thermique, très bref et très intense. Et ce rayonnement possède des propriété particulières, actuellement inexplicables autrement que par le miracle de la Résurrection. Ainsi s’est-il projeté orthogonalement sur un tissu apparemment plat, avec une puissance décroissant d’une manière rigoureusement proportionnelle à la distance se traduisant, non par l’intensité du roussissement mais, curieusement, par le nombre sélectif de fibres roussies.