Qui sommes-nous ?
Une aventure scientifique
C’était en 1988. Le verdict du fameux essai au carbone 14 venait de tomber : le Linceul, vrai ou faux peu importait, datait du Moyen Age et ne pouvait donc être celui du Christ.
Le concert des médias du monde entier, avec un bel ensemble qu’il est difficile d’imputer au seul hasard, répercuta à grand bruit la nouvelle. L’effet en fut considérable. On pouvait croire l’affaire close.
Pourtant, certains esprits, bons connaisseurs de l’histoire du Linceul, éprouvèrent de grandes difficultés à admettre que les résultats d’une expérimentation au carbonee 14 puissent à eux tout seuls annuler ceux des nombreux travaux qui, menés depuis près d’un siècle avec des méthodes rigoureuses, avaient conclu à l’authenticité du Linceul du Christ. Il y avait là une contradiction que l’on ne pouvait se contenter d’écarter d’un revers de main.
Un de ces esprits, André VAN CAUWENBERGHE, passa à l’action. Il convoqua à Paris en septembre 1989, un premier Symposium international où se retrouvèrent les principaux experts du Linceul, y compris ceux qui avaient participé à l’essai au carbone 14. Les débats révélèrent d’une manière éclatante que ce fameux essai était entaché d’insuffisances, de négligences et d’erreurs qui enlevaient toute autorité aux résultats proclamés.
Ce symposium de Paris montra aussi la nécessité d’une coordination permanente. C’est ainsi que naquit le CIELT (Centre International d’Etudes sur le Linceul de Turin) qui est en quelque sorte le fils, certes non désiré, de l’affaire du carbone 14.
Un deuxième symposium tenu à Rome en juin 1993, toujours sous la présidence d’André VAN CAUWENBERGHE, acheva le travail du premier. Désormais, on ne pouvait plus accorder de crédit à la datation de 1988.
Un troisième symposium international du CIELT, en mai 1997, prit une orientation différente. Il s’agissait de regrouper les sindonologues du monde entier pour préparer et introduire l’exceptionnelle Ostension publique du Linceul de Turin en 1998 et le symposium organisé pour l’occasion. Ce symposium de Nice fut entièrement consacré à des travaux strictement historiques et scientifiques, réunissant plus de 160 spécialistes, venus d’une douzaine de pays.